dimanche 10 avril 2011

From Buda to Vienna

Km 26 250 – Wien, Autriche, le 9 avril 2011.

Wahou, ça fait longtemps qu'on n'a pas donné de nouvelles hein?! Vous en voulez? Eh ben vous allez en avoir plein!!

Alors... nous en étions aux portes de Budapest. On se lève tôt le mercredi 30 mars pour plier nos bagages, quitter le camping et déménager jusqu'à Obuda Sziget (l'île sur laquelle se passe le festival Sziget en aout!). On s'y gare vers 10h et on part aussitôt prendre le HEV (RER local) pour un trajet de 15 minutes jusqu'au centre-ville. Et c'est parti pour 3 jours de visite! On commence par traîner dans les rues de Pest (rive gauche du Danube). La tête en arrière, la bouche entr'ouverte on découvre les beaux immeubles du centre, le Parlement, Szabadsag ter (la place de la liber...ation?... té?). Ce premier aperçu sous le soleil nous met l'eau à la bouche pour la suite de la visite, mais il nous faut tout d'abord accomplir notre devoir: mettre à jour le blog. Pour cela nous nous installons dans le beau Mc Do de la gare Nyugati, niché dans un bâtiment conçu par M. Eiffel himself! On ressort un bon moment plus tard, et on file vers l'énorme basilique Saint Etienne. Un petit tour au rez de chaussée (et quel rez de chaussée!), et on s'élève bien au dessus du plancher des vaches, au niveau de la coupole pour profiter de la belle vue, avant de redescendre explorer le quartier juif. Il fait beau, les gens paressent sur les bancs, se promènent, les bâtiments ont de belles façades... la vie est belle! Nous voilà au pied de la Grande Synagogue (la plus grande d'Europe) vers 16h30, mais faute de motivation et restrictions budgétaires obligent, on ne la visite pas. On préfère continuer à se balader et longer les quais du Danube alors que le soleil descend derrière les collines de Buda. Grosse séance photos devant le Parlement, puis retour à la maison après une interminable traversée du pont Margit Hid. Fatigués, manger, dodo.
























Jeudi 31 mars, c'est reparti pour une journée de rando citadine. On change de bord: aujourd'hui on passe à Buda (rive droite). Nous voici donc à l'assaut de la colline du château vers 8h. On découvre la cité médiévale déserte et pleine de couleurs en ce début de journée. Petit tour au bastion des pêcheurs, puis on pénètre dans l'église Saint Mathias fraîchement restaurée. Wah! La déco est psychédélique! Toutes les parois sont couvertes de peintures réalisées au 19eme siècle par un précurseur du mouvement hippie. C'est original, c'est chouette, et en plus une dame joue de l'orgue pendant notre visite! En sortant « Wow! Que de monde! » ayé les autres touristes sont levés! On poursuit la promenade en direction de l'immense palais royal, dans lequel est installé (entre autres) le musée de l'histoire de Budapest. Après avoir profité de la chouette vue sur Pest, on commet l'erreur d'entrer dans le musée. Erreur parce que celui-ci s'avère très (très) moyen, vieillot, pas ou peu traduit en anglais, mal fichu... bref on est déçus, et on n'apprend pas grand chose. Qu'à cela ne tienne, on a faim, alors mangeons! Hop, pique-nique sur les remparts avec vue sur le Danube et le pont de chaînes (Dadou, un commentaire?). L'après-midi, on continue malgré nous sur la lancée du musée: randonnée de 2h pour atteindre un bus qui nous emmène dans la banlieue, pour visiter le très publicitaire Memento Park. C'est un musée à ciel ouvert qui rassemble des statues qui trônaient dans Budapest durant la dictature communiste. Sauf qu'en fait, c'est pas terrible... pas grand chose à voir, pas d'explications... c'est creux! Retour au centre ville, par le tramway et en 15 minutes cette fois, pour un peu d'errance citadine à Pest. On tombe sur le marché couvert où on goûte des strudels (miam), on fait un tour dans un bâtiment flambant neuf de l'université, et puis on se retrouve en fin d'après midi dans un chouette quartier plein de bars qui ont l'air sympas. On s'installe au comptoir de l'un d'eux pour refaire le film de la journée avec une 'tite mousse. L'endroit nous plaît, alors on en sort à la nuit tombée pour retourner à nos pénates et faire un bon dodo réparateur. Le camion n'a pas bougé, il nous attend sagement comme on l'a laissé, formidable!















Le lendemain, on se lève plus tard (ça devient dur!) et sous un ciel moins clément que les jours précédents, pour notre troisième et dernière journée dans la capitale. Au programme: retour à Pest avec Andrassy ut (les Champs Elysées locaux), le musée de la Terreur, et pour se récompenser de ces 3 jours marche intenses un petit tour aux bains!
On continue donc de s'émerveiller devant l'architecture variée de cette ville aérée et agréable à parcourir. On passe devant l'Opéra, on prend un petit truc à grignoter sur la place Oktogon, et on se retrouve à 11h devant le 60 Andrassy ut. Cet immeuble abritait jadis (il n'y a pas si longtemps en fait!) des services policiers de la dictature communiste. Aujourd'hui, c'est un SUPER musée qui retrace, via de nombreux documents audio et vidéo et avec une mise en scène originale et pédagogique,le pourquoi et le comment de 40 années de communisme en Hongrie. On passe là 4h passionnantes, qui nous font oublier la faim et nos déceptions de la veille. En sortant (à 15h!) on achète dans une épicerie de quartier de quoi se faire des sandwichs dans le parc municipal, à coté de la Place des Héros. Les enfants font de la balançoire, les papys font du ping pong, et nous on est contents. Puis vers 17h le moment est venu de se faire du bien: on entre dans les bains Szechenyi. Le bâtiment à la façade jaune canari cache un dédale de baignoires plus ou moins grandes, plus ou moins chaudes, plus ou moins dedans ou plus ou moins dehors, plus ou moins décorées, ainsi que quelques saunas et hammam. On passe là 3h trèèèèès agréables, à faire trempette, se sentir tout mou, et avoir les doigts tout frippés! Génial. Ensuite retour au camion, toujours indemne sur son île, miam miam, dodo.















Samedi 2 avril, on a rendez-vous à 9h chez (va donc va donc chez) Speedy. Ils nous changent les 2 pneus avant en une demie heure, et nous voilà quittant la capitale tout content de notre séjour ici. On met le cap au sud, direction Kesckémet. Pause déjeuner en bord de route, au soleil, bien agréable. On atteint la ville en début d'après-midi et on fait un tour rapide des trois places principales, bordées de belles façades et remplies de promeneurs. On reprend la route vers Baja, en attendant de rejoindre Pecs (prononcez Peïch) le lendemain. Le paysage, plutôt plat depuis Budapest, devient un peu plus vallonné et c'est joli. Petits villages, grands champs, quelques forêts et quelques vignes... On se gare à côté d'une écluse, non loin d'un petit village et on passe là une bien belle fin de journée, à lire et profiter des derniers rayons du soleil. Si ça continue comme ça, on va être bronzés vite fait !!

 


 
 

 

 

Dimanche 3 avril, on continue la route vers Pecs, et le soleil est toujours là. On y arrive vers midi et on se met en quête d'un resto pour enfin gouter la cuisine hongroise. Après un tour de ville, on s'installe en terrasse et on opte pour l'assiette de spécialités à partager. Wahou, quand le serveur nous amène le plat on se demande si on va pouvoir tout finir (comme nous ont appris nos mamans !) : des champignons, du fromage, des oignons, des escalopes de porc fourrées, des patates et tout ça FRIT ! Bon, il y a quand même un morceau de bœuf et un autre de poulet qui ont l'air moins gras, ainsi que du riz ! A l'attaque !! C'est plutôt bon, mais plutôt lourd et on ne réussit pas à manger toutes les frites... Allez, une promenade digestive dans les environs, pour découvrir une église-mosquée, surmontée d'une croix et d'un croissant et quelques autres curiosités. On remonte dans le camion pour reprendre la route vers le nord, et le lac Balaton. Le paysage est essentiellement composé d'immenses champs et ce n'est pas facile de trouver un endroit un peu à l'écart pour dormir. Après une petite session 4*4, on s'installe finalement entre un champ et un chemin et on passe là une soirée tranquille.


 
 
 
 

 

Le lendemain, lundi 4 avril, on poursuit notre route et on rejoint la côte sud du lac Balaton, à Siofok, en fin de matinée. Cette côte est remplie d'hôtels-resort, alors on fuit sur la rive opposée, un peu plus « sauvage ». Le lac est impressionnant : on dirait presque une mer ! On trouve un joli parc pour la pause de midi, à Balatonkenese . Encore aujourd'hui, le soleil brille fort, il fait même bien chaud. Petite promenade dans le parc, quelques pêcheurs taquinent le poisson. Puis on repart en longeant la côte nord. Rapide pause à Tihany, un village niché sur la presqu'île : Wahou, la vue ! On reprend la route. Les villages, dont les noms commencent souvent par Balaton..., s'enchainent et se ressemblent : une petite gare, une plage fermée, un camping, quelques restos fermés, une église et quelques habitations sur les hauteurs, avec vue sur le lac. Parfois quelques vignes et, donc, des caves à vin. On fait une incursion dans les terres, en espérant trouver un squat sympa, mais, après mûre reflexion, on retourne au bord de l'eau, sur le parking de la plage fermée de Badacsony. Explorations des environs : tout est désert, excepté le magasin de bateaux et un troquet. Le ciel se charge de nuages et le vent souffle de plus en plus fort : va-t-on avoir un orage cette nuit ?


 
 
 
 
La nuit n'a pas été des plus calmes, mais on a quand même réussi à dormir un peu. On commence la journée du mardi 5 avril par un exploit : Caro reprend la saison de footing !! C'est vrai, il recommence à faire beau, les paysages sont plus plats (sans compter l'Autriche !) : cela fait 2 excuses en moins pour ne pas se bouger !... Après le petit dej', on continue notre bonhomme de chemin le long du lac, puis on bifurque vers Héviz. Il y a là une source naturelle qui forme une immense piscine très profonde. On avait prévu de s'y baigner, mais on abandonne l'idée quand on constate que les bains ne sont pas complètement ouverts et coutent un peu cher quand même. On retourne au bord du lac pour une pause du midi en plein vent : ça forme même des vagues dans ce lac hier si calme. Puis on met cap au sud, vers la frontière croate qu'on prévoit de franchir le lendemain. On part explorer les environs de Letenye et on trouve, par hasard, le parking d'un arboretum (comme un aquarium contient des poissons, un arboretum contient des ...) fermé pour le moment. L'endroit est délicieux en cette fin de journée et on part se promener dans le forêt pour profiter de la belle lumière. Wahou ! Les oiseaux gazouillent, les fleurs apparaissent, c'est le printemps ! On passe la soirée à planifier la suite du périple, au moins jusqu'à Prague.


 
 
 

Mercredi 6 avril, on est réveillés par le chant des oiseaux : quel bonheur ! On se prend une douche fraiche mais agréable, on range un peu le camion (en vue du programme de la journée) et on prépare nos papiers : aujourd'hui, on passe en Croatie, puis en Slovénie, pour finir en Autriche ! Allez, hop, c'est parti. Première frontière après seulement quelques kilomètres : les 2*2 guichets s'enchainent rapidement, exploration expresse de l'intérieur du camion, et nous voilà en Croatie. Le paysage ne change pas vraiment, seuls les mots et les plaques d'immatriculation sont différents. On s'arrête à côté du stade de Nederisce pour manger : et voilà, on a foulé la terre croate. Puis on repart vers la seconde frontière. Cette fois-ci, policiers croates et slovènes discutent tous ensemble et vérifient nos papiers d'un rapide coup d'oeil avant de nous laisser pénétrer en Slovénie. Là encore, au début, le paysage est semblable à la Hongrie : de grandes étendues de champs. On avance, on contourne Maribor pour prendre la direction de Dravograd : les montagnes arrivent, avec leurs sapins et les rivières qui coulent dans les vallées. C'est joli, la route est sympa. Puis on passe un col, et hoplà, nous voilà en Autriche. Merci Schengen : le poste frontière est désert ! Et le paysage est très beau : des petites montagnes arrondies, des fermes éparpillées, d'immenses patûres d'herbe grasse et quelques bois de sapins. Le tout sous un grand soleil : une vraie carte postale !! Comme on commence à être fatigués de conduire, on part à la recherche d'un endroit pour la nuit. Et dans ces montagnes, pas facile de trouver une place à peu près plate... On se gare finalement au bord d'une petite route, dans une patûre toute verte, avec une vue panoramique, non loin de Eibiswald. Fin de journée au soleil, avec une rapide visite des policiers du coin à qui on demande si on peut rester là et qui nous répondent « kein problem » ! A la nuit tombante, quelques biches traversent la prairie sous nos yeux : c'est bon la campagne !

 
 
 



Le lendemain, jeudi 7 avril, on est sortis du lit par... des policiers !! A 9h, la porte arrière s'ouvre : « Guten Tag ». Le fermier du coin les avait appelés parce qu'on était sur sa pâture et que ça ne devait pas trop lui plaire... On leur explique ce qu'on fait, qu'on a vu d'autres policiers la veille et qu'on s'en va d'ici 1 heure : « kein problem ». On se remet de nos émotions avec un bon petit dej et on reprend la route sous un beau soleil au milieu d'un paysage idyllique : tout va bien ! On atteint Graz en fin de matinée et, après avoir lu de belles choses sur cette ville dans le Lonely, on décide d'aller y faire un tour. On se prépare vite fait des sandwichs, on chausse les tongs (il fait chaud) et on part se promener. La ville est étonnante : c'est un mélange d'immeubles à l'architecture classique (grosses façades décorées) et de bâtiments tout récents (la KunstHaus ressemble à un alien), le tout surmonté par une colline qui abritait une forteresse médiévale. Quel mélange ! On se ballade, le nez en l'air et on découvre de bien belles choses. On termine la visite par l'ascension de la colline (Schlossberg) pour profiter de la jolie vue. Wahou, cette ville est sympa ! Si Vienne est du même acabit, ça va être génial ! On quitte la ville vers 15h30, avec pour objectif de se rapprocher de la capitale. On continue dans le paysage de douces montagnes. Arrive l'heure de trouver un squat. Après quelques hésitations, on se gare à quelques pas d'un petit village (Tauchen an Wechsel), en lisière de forêt, au bord de la route dans une prairie d'herbe verte, comme la veille. On se dit que si un fermier passe, on lui expliquera ce qu'on fait là. Vers 18h30, un gars vient nous voir dans le camion avec des bières : « Guten Tag, je m'appelle Oliver et j'habite dans la maison d'à côté ». Il se demande comment diable des Français ont pu atterrir dans son tout petit village !! Et voilà, on fait la connaissance d'Oliver, de sa copine Marion (encore une !!), et de sa maman qui vit avec eux. Suite et fin de la soirée chez eux, à boire des coups et parlant un méga mix d'anglais et d'allemand (waw, nos cours du lycée sont bien loin!). On goûte à cette occasion notre première spécialité autrichienne: le most-schnaps distillé par le père de Marion! Retour au camion à minuit, bien contents de cette rencontre qui nous est tombée dessus...




 
 

 
  
 
 
On a convenu pendant la soirée qu'Oliver et Marion nous sortiraient le lendemain soir. Alors, vendredi 8 avril, on reste sur place et on passe une journée paisible à la campagne. Sieste, soleil, lessive, longue balade dans la forêt pour promener le chien de nos hôtes... Marion est la seule à travailler aujourd'hui et on passe la voir rapidement dans son supermarché pour faire des courses. On met au point une stratégie de visite de Vienne : quels musées, quel camping, combien de temps... Et le soir, vers 21h, nous sortons ! Oliver et Marion nous emmènent d'abord dans ce qu'ils appellent pour rigoler une « farmer disco », tout de bois décoré, dans lequel le patron se fait un plaisir de nous faire écouter tout le folklore autrichien. On a le bar pour nous 4 ! Après quelques parties de babyfoot (désolé pour les footeux, mais cette fois-ci c'est l'Autriche qui a gagné !), on change de taverne et on va en « disco club » au Coco Loco. Pfiou, on a l'impression d'être des vieux, il n'y a que des gamins de 15-20 ans ! La musique est sympa, et on fait quelques parties de billard dans une salle plus calme. Marion apprend à Caro une danse locale : elle vous montrera ça à la prochaine soirée, ça changera du madison !! On rentre au bercail vers 2h du matin et bonne nuit tout le monde.
 

Samedi 9 avril, on se lève tôt pour dire au revoir à Marion qui part bosser à 8h30. Après le petit déj, on range tout, on passe remercier Oliver et en voiture Simone : on met cap au nord, direction Vienne, à seulement 100km. Le relief se fait plus plat et les villages se transforment en villes. On atteint la capitale aux alentours de midi et on se dirige vers le Zentralfriedhof, le cimetière de la ville, un genre de Père-Lachaise Autrichien un peu à l'écart, en se disant qu'on trouvera sûrement un endroit calme dans les alentours. Pas manqué : on s'installe sur un parking sous les arbres et c'est très bien. En plus, le tram est juste à côté. Après un petit casse-dalle, on part se promener dans le Zentralfriedhof, où reposent, entre autres, Beethoven, Strauss, Brahms... On croise même quelques bambis qui paissent tranquillement dans un coin à moitié abandonné du cimetière. Puis on prend la direction du centre-ville pour tâter le terrain. Passage à l'office du tourisme pour récupérer un plan et quelques infos. On a de la chance, l'Opéra National de Vienne (Wien Staatsoper) organise des retransmissions gratuites de quelques représentations et ce soir, justement, il y en a une. Nous voilà donc à 20h, assis sur des chaises mises à disposition, devant un écran géant, à regarder et écouter « L'elisir d'amore » de Gaetano DONIZETTI. C'est un peu long, surtout que le vent souffle fort et qu'il fait froid, mais c'est très sympa ! On rentre au camion un peu avant minuit, une ptite soupe et au lit. Nous voilà à l'aube de 3 jours de visite intense, il faut qu'on prenne des forces !

 
 



Voilà pour le moment ! On a décidé de passer 3 jours à Vienne, puis de se diriger vers Salzburg et de remonter vers la République Tchèque... A bientôt pour de nouvelles aventures !

Ici Vienne, à vous les studios!

Oh la carte! Ca faisait longtemps:


4 commentaires:

  1. Le zoom sur la carte s'éloigne et prouve que les bornes parcourues par le camion infatigable sont bien réelles! Génial les bains à Buda, un vrai moment de vie avec les locaux!
    Kisses from Sanary!

    Marion

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  2. Sympa l'Autriche et les autrichiens !
    Le soleil revient ... vous avez bonne mine !
    Bisous
    Mam'

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  3. D'ailleurs en parlant de festival (Sziget), je vais vendredi (22/04) en Belgique, à Meerhout plus exactement, pour le Groezrock Festival pour écouter du punk !!! mouaaaaaahhh !!

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