dimanche 12 décembre 2010

Anda Anda Andalusia !

Km 9750 - Sisteron, France, le 12/12/2010

Mes chers compatriotes, BONJOUR !!

Oui oui, on sait, ça fait longtemps qu’on n’a pas donné de nouvelles… mais les jours raccourcissent en ce moment, et on ne trouve plus le temps de partir en quête d’internet entre 2 visites !
Bon. On en était où déjà ?... Ah oui ! On était en Andalousie, on venait de passer par Séville, Gibraltar, et il faisait un temps pourri… Reprenons le fil !
On entend le vent souffler pas mal pendant toute la nuit, et le lendemain matin (28 novembre), magie ! le brouillard s’est envolé ! On découvre, sous un grand ciel bleu, l’endroit où on a passé la nuit. On comprend alors pourquoi la route était indiquée comme touristique sur la carte : on domine une vallée verdoyante, y’a des villages aux maisons toutes blanches à droite à gauche, perchés sur les montagnes…


On reprend la route et on fait halte à Ronda, petite ville réputée pour ses arènes qui auraient vu naître la corrida sous sa forme actuelle en 1800 et des brouettes, ainsi que pour sa situation géographique particulière. Elle est traversée par une espèce de canyon de 100m de profondeur au fond duquel coule une rivière. C’est vertigineux ! On fait donc un petit tour, sous le soleil retrouvé, au milieu des familles en promenade dominicale et d’un défilé de voitures de collection… On continue notre route, bien agréable aujourd’hui, en traversant des paysages montagneux, rocheux jusqu’au milieu d’après-midi, où nous arrivons à Malaga.







On voulait voir à quoi ressemblait une station balnéaire de la fameuse Costa del Sol. On s’attendait à quelque chose sans âme, hyper bétonné jusqu’au bord de mer, genre La Grande Motte… Eh ben en fait pas tant que ça ! On découvre une ville pourvue de quelques monuments historiques et qui ne respire pas tant que ça le tourisme à outrance. On longe la promenade de bord de mer, passe près des arènes, monte sur les hauteurs, au pied du château (qu’on ne visite pas parce qu’il ferme dans la demi-heure…), puis on redescend en ville alors que la nuit tombe. On s’arrête dans une bodega (bar à vin) conseillée par notre guide. On tombe, tout contents, dans un endroit très sympa, fait de plusieurs pièces et terrasses couvertes, qui propose une belle carte de tapas de charcuteries et de vins. Alors on s’offre une dégustation !! Miam miam ! On s’éloigne ensuite de la ville pour chercher un coin pour passer la nuit au calme. On tourne un peu, et on finit par s’échouer entre des immeubles de front de mer et la méditerranée, à Roncin de la Victoria (Malaga Est), pour une bonne soirée à méditer sur le trafic aérien (à défaut de voir les étoiles… le ciel se couvre), tout ravis que nous sommes de la belle journée que nous venons de passer !







Le lendemain (lundi 29/11), journée sans grand intérêt… On se lève un peu tard, il fait moche, les douches de la plage ne fonctionnent pas, alors on part faire des courses dans le premier centre commercial qu’on croise, et puis on roule… sur autoroute… coincés entre des montagnes scalpées par les nuages et des champs cultivés en terrasses et/ou sous serre à gauche, et les stations balnéaires moches auxquelles on s’attendait à droite. On roule on roule… et on arrive à Grenade en milieu d’après-midi. Nos guides de voyage annonçaient qu’obtenir des billets d’entrée pour l’Alhambra était mission impossible, donc on tente d’aller acheter aujourd’hui, un peu avant la fermeture, des billets pour demain. Mais « no puede comprar biletes por manana »… donc on repart, la queue entre les jambes en se disant qu’on passera la nuit dans le parking et qu’on sera là aux aurores demain. Il fait froid et humide. Ni le temps ni l’humeur sont à la promenade dans Grenade… On occupe donc notre fin d’après-midi en mettant à jour le blog, depuis le Mc Do d’un centre commercial, puis on retourne aux portes de l’Alhambra passer la nuit dans le parking du cimetière (gratuit celui-là!) qui est juste en face.


« Bip bip !! » fait le réveil alors que le jour n’est pas encore levé !! Mer**, il fait toujours gris, froid et humide… On part donc à l’assaut de l’Alhambra vers 8h30, prêts à affronter des hordes de touristes japonais et des bus de retraités allemands, pour se frayer un chemin à coups de coudes et de crocs jusqu’à l’entrée du site ! Arrivés aux guichets, nous sommes seuls. C’était bien la peine d’en faire une montagne !... Bref. Nous voici franchissant le portail armés d’un audioguide dans une main, et du parapluie dans l’autre… Les 5 heures qui suivent (le ticket permet de se balader jusque 14h30 sur le site) sont un feu d’artifice de palais, jardins, patios, fontaines, ornements monumentaux sculptés tout petit petit dans du marbre ou du bois, faïences… C’est super beau, et beaucoup plus sobre que le chatoyant/flamboyant/doré qu’on voit chez les rois de France ou dans les églises. Ca nous plait bien ! On se dit que même s’il ne fait pas beau et qu’une bonne partie des jardins et jonchée d’échafaudage pour tailler les haies et d’aspirateurs à feuilles mortes, la visite a ceci d’agréable qu’on ne prend pas un bain de foule comme on l’aurait eu si on était venus en été…



















On regagne le camion affamés et un peu fatigués quand-même vers 14h30. Le repas englouti, on décrète qu’on a assez trotté aujourd’hui. On entreprend alors, erreur fatale, une visite rapide de la ville de Grenade en camion. Erreur fatale parce que 10 minutes après avoir quitté notre place de parking, on se retrouve coincés dans un labyrinthe de rues pentues, trop étroites pour le camion, dans un quartier plein de travaux… La tension monte, stade 1. Quand on réussit finalement, aidés par l’office de tourisme, à s’extirper de ce quartier, ça ne va pas beaucoup mieux. Y’a toujours plein de travaux et pas de signalisation… La tension monte, stade 2. On décide d’en rester là… La ville ne veut pas de nous… On s’engage donc sur l’autoroute qui remonte droit au Nord, vers Madrid.
Le long des premiers kilomètres, l’A44 traverse de grandes étendues vallonnées couvertes d’oliviers, à perte de vue. C’est impressionnant ! On continue de rouler jusqu'à la tombée de la nuit, et, ne trouvant pas de place au milieu des oliviers pour dormir, on s'installe dans une station-service désaffectée au bord de l'autoroute (hé oui, on ne trouve pas tout le temps des endroits sympas !) et on se fait une soirée crêpes !!!

 



Ici la France, à vous la France !
PS : on vous raconte la suite des évènements très bientôt...

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