mardi 18 janvier 2011

Tous les chemins mènent à Rome, heureusement.

Km 13 812 – Pescara, Italie, le 18/01/2011

Avertissement : pour ceux qui souffrent de maux de tête, prenez un doliprane avant de commencer la lecture de ce loooooonnnnngggg article ! Sinon, prenez un café !!

Dans notre précédent article, on partait vers Venezia, après avoir déposé Claire et Mathieu à l'aéroport de Bologna.

Nous passons notre première soirée à 2 de l'année, garé sur le parking du cimetière d'un village aux environs de Ferrara. Mise à jour de carnet de bord et du blog sont au programme.

Le lendemain matin, pendant le petit déjeuner, un monsieur frappe au carreau et nous dit qu'on ne peut pas faire du camping ici. Christophe lui répond qu'on compte partir d'ici 1 heure, du coup, il repart. On poursuit notre route et on s'arrête à Padova pour aller dire bonjour à St Antoine. Il y a pas mal de monde qui se balade, les Italiens sont encore en vacances (le 6 janvier est férié ici). L'ambiance dans la basilique est plutôt bruyante, on fait un tour rapidement et on évite la foule en passant par les petites rues. Dans la banlieue, on s'installe dans un McDo pour profiter du wifi et mettre à jour le blog : malheureusement, il faut avoir un numéro de téléphone italien et le nom qui correspond pour bénéficier de ce service... On repart penauds à nos pénates et on rejoint Mestre, la dernière ville avant Venise en fin de journée. On ne peut pas accéder en voiture dans Venise. Il faut garer son véhicule à l'entrée de la ville dans un parking qui coûte au moins 25€ par jour, et continuer avec les transports en commun. Du coup pour éviter ce racket, on suit le conseil du lonely planet: on se trouve une petite ville à proximité de la presqu'île de Venise, pour prendre le train qui ne coûte rien du tout!! Nous voilà donc garés dans un grand parking vide à 2 pas de la gare de Spinea en début de soirée. Soirée préparation de la visite, et coucher tôt pour prendre des forces.

Et pour cause: le lendemain (lundi 3 janvier) le réveil sonne à 6h. Aïe, on n'a plus l'habitude! On saute dans le train de 7h, et nous voici débarquant sur le quai de la gare Venezia Santa Lucia 20 minutes plus tard. Le jour est en train de se lever, la ville se réveille, et il est bien agréable de se promener quasiment seuls dans cette ville si particulière. On atteint la Piazza San Marco (place Saint Marc!), paisible à cette heure, sans pigeons, sans hordes de touristes, sans vendeurs à la sauvette, sans bruit, et face au soleil qui se lève sur la lagune... On fait l'ouverture du palais des Doges (8h30, visiteurs n°3 et 4!). La visite nous semble très intéressante, pleine de belles choses et avec pleins d'explications! On ressort de là vers 12h, et on découvre la piazza San Marco avec du monde... Un petit tour le long des quais, et on casse la croûte dans un parc, assaillis par pigeons et moineaux pas sauvages du tout... L'après-midi on commence par visiter la très marbrée Basilique San Marco (la partie gratuite seulement!), avant d'aller se perdre au hasard dans les dédales des quartiers moins touristiques. Il fait grand beau, les ruelles sont calmes et colorées, on profite... C'est rigolo, parfois on tombe sur des impasses qui débouchent sur un bout de canal, on passe au pied d'églises aux belles façades sans vraiment les voir tellement les rues sont étroites, on passe de petits ponts, on se fait héler par des gondoliers qui nous proposent une promenade sur l'eau (mais à 80€ la course, on dit no grazie!)... Vers 16h on reprend la route de la gare, et on fait le trajet du retour en regardant le soleil qui se couche. La boucle est bouclée, et la journée a été drôlement chouette! Comme il fait quasiment nuit alors que nous descendons du train, on se dit qu'on va passer la nuit au même endroit qu'hier: dans notre grand parking vide, au calme.























Le lendemain, nous mettons cap au Sud. L'objectif étant d'aller nous promener dans le parc naturel des Cinque Terre, on doit repasser par Bologne, et on emprunte donc une route différente de l'aller jusqu'à Venise. La route est encore bof: une nationale en mauvais état qui traverse une succession de petites villes et de zones industrielles (chaque ville semble en avoir une!), des stations essence tous les 500m (on exagère à peine)... Et nous voici qui passons le panneau d'entrée de la ville de Ravenna vers 15h30... Apparemment la ville est digne d'intérêt vu qu'elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO... Sauf que nous, on a bien visité hier, et aujourd'hui on cherche juste un camping pour faire une lessive, le plein d'eau, et prendre une douche. On va donc se renseigner à l'office du tourisme, où on tombe sur une dame super sympa qui nous donne des tonnes d'infos. Suivant ses conseils on trouve une laverie flambant neuve, et ensuite on va se garer dans l'un des nombreux parking à camping-car que compte la ville. Pas de campings ouverts à cette période de l'année dans le coin, donc la douche ce sera pour un autre jour! On va faire une promenade digestive en ville by night, histoire de quand-même jeter un oeil aux monuments (bien que les trucs classés soient majoritairement des mosaïques situées DANS les monuments, fermés à cette heure...)


Mercredi 5. On reprend la route... rien de spécial. On repasse par Bologne... Un peu plus de campagne, quelques vignes... le temps est gris... On passe la nuit à Casalgrande Alto.


Jeudi 6, un peu de piment! Au programme aujourd'hui le passage d'un col à 1400m. Hahaha, de la rigolade après nos péripéties Suisses!... Ca devrait passer les doigts dans le nez... On se voit quand-même contraints de chausser les chaînes à neige pour finir l'ascension! Puis on redescend à La Spezia, la dernière grosse ville avant le parc des Cinque Terre (enfin!). Là on se gare sous une bonne grosse pluie, et on part faire un tour en ville, dans l'espoir de trouver quelques renseignements sur le « pass » qu'il faut pour aller se balader dans le parc national, ainsi qu'un plan quelconque. On ne trouve pas d'office du tourisme, mais par contre on tombe sur un café qui a du wifi! On retourne donc au camion chercher notre ordinateur, et on prend 2 ristretti, en mettant enfin à jour le blog avec l'article précédent. Après quoi nous partons, sous la pluie qui ne cesse pas et alors qu'il fait maintenant bien nuit, en quête d'un squat. On s'avance vers le premier des cinq villages des Cinque Terre. On prend pour cela un peu d'altitude, et on se retrouve dans un épais brouillard (les nuages en fait...) à avancer avec 10m de visibilité, pour finalement trouver un parking au bord de la route, au dessus de Riomaggiore. On s'endort après avoir réglé le réveil à 7h pour une grosse journée de rando, en espérant sans trop y croire (on a regardé la météo...) que demain il fera beau.


Au réveil, une lueur d'espoir... le temps est très couvert, mais il ne pleut pas. Donc on se lève, on prend le petit déj... et il se met à pleuvoir. Fort. On se dit qu'on va essayer de continuer sur notre route, car peut-être, il fait beau quelques kilomètres plus loin.

Mais non.

On emprunte la route qui serpente le long du bord de mer, au dessus du parc national, et on passe les uns après les autres les panneaux indiquant les noms des 5 villages, sans rien voir... On est dégoutés! On bifurque donc en direction de Pisa, en se disant qu'on ne peut pas être gâtés par la météo à tous les coups... Au fil de la route, le ciel se dégage. On découvre donc, sans parapluie, la grande place engazonnée où se trouve, ainsi que 2 autres édifices religieux imposants en marbre, la fameuse tour de Pise. Et wahou, c'est vrai qu'elle penche! Quelques photos et puis s'en vont, manger les sandwichs préparés pour la rando, dans un petit parc... L'après-midi, on roule en direction de Firenze (Florence) où on projette d'aller se laver... On y arrive vers 16h. Là, après une traversée de la ville quelque peu crispante, on trouve l'objet de notre quête: une piscine! Sauf qu'on se fait bâcher: ce n'est ouvert au public que le dimanche... On se replie donc vers la solution, plus classique pour la toilette, du camping. En suivant des panneaux bien placés (une fois n'est pas coutume!) on en trouve un 10 minutes plus tard, dans un immense parc au pied d'une énorme maison bourgeoise qui fait auberge de jeunesse, en bordure de ville. On savoure alors le confort oublié de l'eau chaude à volonté, et on passe une soirée tranquille, à préparer notre visite du lendemain...




Samedi 8 janvier, 7h: « Corocico! » entonne le réveil... On monte dans le bus qui nous attend vide au premier arrêt de la ligne 11 vers 8 heures... A la première coupole qu'on aperçoit on descend du bus dans lequel on aura vécu le même genre de sensations qu'à Space Moutain, et on s'engage à pied dans la ville, sans bien savoir où on est et où on va (de grandes questions!...). On baigne, comme à Venise, dans l'ambiance de la ville qui se réveille, et c'est bien agréable. On pénètre dans la galeria delli Uffizi après avoir croisé quelques statues de marbre dans la rue. C'est un palais où sont exposées, sous un éclairage lamentable et dans un cadre poussiéreux, tout un tas d'œuvres ayant appartenu à la famille Medici et datant des époques antiques à Renaissance. On sort de là énervés par le 2eme étage (les cadres sont de travers, les murs sales, et les œuvres ne nous parlent pas trop...) , et réconfortés par le 1er (où se tient une expo temporaire, bien mieux présentée, sur Carravaggio et ses disciples). Puis on va manger dans un resto sans prétentions (pizza pomodoro e funghi, et pasta a la carbonna!), et on flâne dans la ville très renaissance, avec plein de statues en marbre et en bronze, un duomo (cathédrale?), impressionnante masse de marbre blanche et verte, et toujours les immeubles aux enduits usés et aux volets en bois. On retourne au camping par un trajet en bus au moins aussi sensationnel que l'aller, où on passe une seconde nuit (après une seconde douche!!).













Le dimanche 9, grand soleil! Bye bye Firenze, à nous la campagne Toscane! On quitte la ville et on se retrouve très vite à sillonner de charmantes routes bordées de cyprès, de vignes, et de cyclistes du dimanche. On traverse de petits villages paisibles perchés sur les collines, l'horizon est dégagé, la vie belle... On est ravis de prendre enfin du plaisir sur les routes d'Italie! On fait halte à San Gimignano aux alentours de midi pour une balade dans le « Manhattan médiéval ». C'est une petite ville (très touristique) perchée sur une colline, et qui a connu apogée au moyen age, époque à laquelle les habitants ont construit 117 tours (défensives ou pas)! L'après-midi, rebelotte, à Siena. Là, la ville est plus grosse... Des jolies rues piétonnes, une vieille ville médiévale pleine de charme... Halte sur « il campo », la grand place pentue sur laquelle a lieu chaque année le palio (vous regarderez sur internet ce que c'est!...). On visite la cathédrale, dont les ornements de la façade ne sont pas sans rappeler ceux du Duomo de Firenze: marbre vert et blanc (birsois!!)... La fin du jour approche et il nous faut déjà quitter la ville, au grand dam de Caro, pour partir en quête d'un logis pour ce soir. On s'arrête dans ce qui doit servir de parking à des chasseurs, à l'entrée d'un champ... Ca faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas garé sur de la terre!!











Tirés de notre sommeil par le klaxon d'une voiture qui passe par là en ce lundi matin, on se lève... alors que la brume masque péniblement le levant à l'horizon (oh oui). Aujourd'hui, nous n'avons d'autre objectif que de faire le tour de la presqu'île qui baigne dans la Méditerranée à coté de Grossetto. Alors on roule... campagne, soleil... peu de monde sur la route, c'est agréable... On atteint la presqu'île dans l'après-midi, et on trouve un des rares accès public à la plage pour aller se dégourdir les jambes sur l'étroite plage de sable marron qui fait face à une mer d'huile... Ensuite on fait le tour de l'île (14km) en camion. Entre 2 résidences, la vue est jolie, ça faisait quelques temps qu'on n'avait pas vu la mer!... Retour dans les terres à l'heure où le soleil tombe, pour se trouver un coin pour la nuit. Là, on se perd comme jamais dans une campagne déserte et paisible sous les derniers rayons du soleil, mais pas moyen de trouver un coin pour se garer sans risquer de s'embourber ou de gêner le passage. On tourne 1h30 (record battu!) avant de trouver un endroit, en pleine cambrousse, entre 2 champs et une rivière, au pied d'un panneau « zone inondable »...
Pendant la nuit, on est réveillé pas de gros coups de tonnerre. L'orage gronde, et il n'est vraiment pas loin. Les parois du camion tremblent sous le tonnerre, des éclairs illuminent l'intérieur du camion, le toit crépite sous la pluie... Sans en parler, on s'imagine chacun de notre coté que la rivière voisine est en train de gonfler, qu'on va se faire emporter dans un torrent de boue, et qu'on sera demain à la une des journaux du coin... Et puis ça finit par se calmer, et on se rendort, soulagés.



Réveil sous le soleil, comme si rien ne s'était passé! Ouf, on est toujours au même endroit, la rivière est à sa place, et le camion est propre comme un sou neuf! On quitte les lieux, et on met une demi-heure à comprendre où on est. Finalement on rebrousse la route qu'on avait pris la veille pour atteindre une ville avec des panneaux qui nous indiquent le chemin. Notre boussole ne nous aura jamais autant servi qu'en Italie! On passe par Pitigliano, joli petit village médiéval (encore) perché à flanc de falaise, aux rues désertes et à peine assez étroites pour laisser le passage aux quelques triporteurs piaggo, qui troublent le calme ambiant... La suite n'est, aujourd'hui encore, que calme, soleil, campagne, et colline... Ce soir on fait halte dans un parking en forêt, à coté d'une aire de pique nique avec barbecue en dur! (mais on ne s'en sert pas parce que le bois est mouillé vu qu'il a plu il y a peu...)






Mercredi 12 janvier. La journée commence sur le même rythme que les précédentes:  pépère!... Route, soleil, de la verdure, et même des lacs! On fait halte le midi pour une longue pause sur les hauteurs face au lago di Vico où on profite du beau temps et du paysage... L'après-midi on roule encore un peu et on arrive aux environs de Rome. On prévoit d'opter pour la même stratégie qu'à Venise: se garer dans une gare pas loin de la ville, pour éviter de galérer pour trouver une place qui sera payante, bruyante, et sans « facilités sanitaires »... Aidés par le plan que nous a donné Julie (la cousine de Caro) on s'arrête donc dans le parking de la gare Ipogeo degli Ottavia vers 15h30. On 'avait pas prévu d'aller à Rome aujourd'hui, mais vu l'heure on se dit que ce serait dommage de ne pas aller y faire un tour! Donc on y va, après une mission d'une heure pour trouver des billets de train (le seul distributeur automatique de la gare est en panne...). On descend à la gare située à 10 minutes à pieds du Vatican, et on passe la frontière pour découvrir la piazza San Pietro alors que la nuit est tombée et que les touristes ont déserté l'endroit. Tant mieux! Du coup on visite la basilique San Pietro (St Pierre) presque vide. C'est... waaah! Impressionnant!! Immense! Ensuite petit tour dans les environs. On achète au passage nos « Roma Pass » dans une cahutte de l'office du tourisme. Ce sont des cartes qui donnent accès à 2 sites (musées, monuments...) et transports en commun à volonté pendant 3 jours. On retourne au camion après cette prise de contact avec la capitale, tout excités à l'idée d'en voir la suite!



Jeudi 13, lever aux aurores pour une journée qui s'annonce bien remplie! On prend le train (équivalent au RER Parisien) avec à peu près 2 milliards de lycéens qui doivent avoir cours à 8h, puis on poursuit avec un peu de métro pour aller voir la fontaine de Trevi qui, imaginons-nous, doit être déserte à cette heure. Effectivement il n'y a pas grand monde, et elle même qu'elle ne fonctionne pas encore! On traîne un peu là, à regarder une équipe de cinéma qui fait son briefing en attendant que la fontaine démarre pour tourner sa scène. Puis on se remet en route, direction le Colysée. Là aussi, personne! C'est vraiment sympa de visiter ce genre d'endroits quand ils sont déserts! On fait le tour de l'édifice avant d'y entrer pour le visiter, armés d'un audioguide. Notre conclusion de la visite: en fait, l'ambiance à Bollaert ou au Vélodrome, ça n'a rien de nouveau, ils faisaient déjà tout pareil il y a 2000 ans! Quand on sort, la foule a envahi la place qui entoure le Colysée et les vendeurs de lunettes de soleil et autres babioles-souvenir entravent notre chemin jusqu'à la colline palatine. Là, on continue la plongée dans l'Histoire (Astérix et les Gaulois) en visitant les ruines de demeures bourgeoises romaines, ainsi que du fameux forum pendant un bon moment... C'est bien, mais c'est pas toujours facile de s'imaginer ce que ça donnait quand c'était encore debout!... Ensuite on se ballade dans la ville, au pif. Petite pause pour 2 cappuccini mémorables au comptoir d'un café, passage par le Panthéon et sa coupole monumentale, puis Piazza Navona avec ses 3 fontaines et dégustation d'une glace (gelato) « oh fan des chichounes! » comme i disent dans le sud... On longe les quais (récemment inondés) du Tibre alors que le soleil vire à l'orange, on arrive Piazza del Popolo via corso … . Là on visite l'une des 3 (rien que ça!) églises de la place, avant de partir en quête d'internet du coté de la gare Termini, pour tenter de récupérer le plan sur lequel Thibault (le même qu'au Portugal!) a repéré ses bons plans du temps où il vivait à Rome en Erasmus. Une fois la mission accomplie, on teste tout de suite l'une des adresses indiquées: une petite trattoria « da Luzzi », près du Colosseo. Ambiance super sympa, carte bien fournie, et bon rapport qualité-prix! Que demande le peuple!? On a bien rigolé quand ils nous ont amené le saladier de parmeggiano pour agrémenter nos plats!... Repus que nous sommes, nous reprenons le train fourbus et ravis de notre première journée de visite. On retrouve le camion comme on l' a laissé, et on passe une deuxième nuit dans notre parking...













 









Vendredi 14, on traine un peu plus que la veille au démarrage, mais on prend quand-même le train avec les gens qui partent travailler... On commence par un passage piazza di Spagna, puis piazza Navona qu'on espérait vide à cette heure (mais en fait, pas trop...), avant de nous diriger en fendant une foule de guide touristiques qui nous proposent leurs services jusqu'à l'entrée des musées du Vatican. Là, on renonce finalement à une longue et coûteuse visite... On retourne alors à la basilique San Pietro, pour la voir de jour, et monter à son sommet. Sur le chemin, Caro se fait interviewer, en anglais, par une équipe de télé qui veut savoir ce qu'elle pense de l'hypothétique canonisation de Jean-Paul II! Quelques 500 marches d'escaliers plus tard, nous voici sur un super perchoir pour admirer la vue sur Rome, bien dégagé en ce jour de beau temps, après être passé par la passerelle qui se trouve au niveau des mosaïques qui ornent la grande coupole. Wahou! Puis on redescend faire un tour dans la basilique, bien plus peuplée que l'autre soir... Il fait faim! On part alors tester une deuxième bonne adresse de Tibo, et on déguste 2 panini jambon cru – mozzarella - tomates séchées préparés dans une petite épicerie. Miam!! L'après-midi on déambule un peu au hasard entre 2 visites d'églises (leurs visites sont gratuites!). On passe par San Giovanni in Laterano, l'église de l'évêque de Rome (autrement dit le Pape himself!). Impressionnante avec ses 5 nefs, ses grandes statues de marbre, ses mosaïques, son plafond, sa façade monumentale... On visite également Santa Maria Maggiore, dans le même style, mais en moins ambitieux... A la nuit tombante, on fait un tour dans le quartier réputé « bo-bo » de Trastevere, de l'autre coté du Tibre, comme son nom l'indique, et on teste encore une adresse de M. Tibo: Freni e Fizonni, qui propose un aperitivo à l'Italienne. On paye un verre, et on peut se servir à volonté dans un buffet plein de bonnes choses préparées en direct par 2 cuistos, le tout dans une ambiance cosy, déco soignée, service jeune et dynamique! On est tellement bien là que l'apéritif devient dinatoire. Puis on rentre retrouver vers 21h30 la maison, toujours intacte sur le parking de la gare de RER!












Samedi 15, dernier de nos 3 jours dans la cité du Pape. On prend notre désormais habituel train de banlieue, puis le bus (toujours aussi sensationnel) pour aller visiter le 2eme site de notre choix sur nos Roma pass: le musée du Palazzio de Venezia. Grande déception... l'expo « exceptionnellement éclectique » est composée de plein de vieux objets moches (bronzes, faïences...), morceaux de pierres, et quelques peintures... On ne s'attarde pas. Petit tour ensuite par l'imposant monument Victor Emmanuel, et déambulation citadine à but gastronomique en passant par l'île St-Louis Romaine: isolea, pour arriver dans une toute petite pizzeria alléchante dans le Trastevere. On se prend là 2 grandes parts, vendues au poids (comme plein de choses dans ce pays), qui font la fête à nos papilles! Un bon dessert s'impose après une bon repas comme celui-là. Donc on se rend à la fameuse (paraît-il) gelateria Giolitti pour s'offrir chacun un cornet 2 parfums qu'on savoure tranquillement sur la place de la chambre des députés!! Là encore, miamissimo! On finit notre visite de la ville par une pause carte postales à l'immense parc Villa Borghese, puis un tour à l'église Santa Maria delli angeli (une dernière pour la route!), avant de plonger dans le métro piazza de la repubblica alors que le jour s'achève... Quand on arrive au camion, la nuit vient de tomber. On décide donc de passer une dernière nuit là (c'est presque chez nous maintenant: ça fait 4 jours qu'on habite là!).






Le lendemain, grand soleil encore! Décidément on a de la chance ces jours-ci!... On quitte les lieux et on prend la direction du Nord pour aller à Pescara, visiter Alexandre, mon fillot de l'école (mon wash quoi...), expatrié là depuis quelques mois. Pour y arriver on traverse la belle région des Abruzzes. Waaaah que c'est bon de retrouver le calme et la verdure!! On savoure les 300km de route qui nous amènent en 2 jours à destination, à travers des paysages paisibles et ensoleillés. En ce dimanche après-midi, on s'arrête regarder la fin d'un match de foot amateur dans un village. Trop drôle: c'est un vrai match d'Italiens avec des mecs qui tombent tous seuls, des embrouilles avec l'arbitre, presque une baston à la fin, et des supporters qui se moquent de l'équipe en déplacement! Puis nous faisons halte au milieu d'un parc éolien sur une colline, avec une super vue sur la vallée en contrebas et coucher de soleil en bonus! On arrive à Pescara le lundi 17 en début d'après-midi... Courses à Auchan (comme à la maison!), et petite galère tout le reste de l'après-midi pour trouver une laverie, en vain. Au passage on aura visité la ville... peu charmante, mais sûrement très commode pour 2 semaines de vacances sur la plage. On retrouve Alex quand il sort du boulot, et on passe chez lui avant de sortir déguster de bonnes pizze (encore!?) dans un resto un peu classe mais pas cher, en bord de mer! Petite soirée tranquille à l'appartement ensuite pour se raconter la vie, et échanger nos impressions sur l'Italie.





Et là on est mardi matin, on squatte l'appartement pendant qu'Alex et ses collocataires sont partis bosser et que la femme de ménage fait son oeuvre!... On profite de la salle de bains, et d'internet pour mettre à jour le blog, et préparer un peu la suite du voyage. En effet, il y a de la traversée au programme, et on prend un peu la température des prochaines destinations potentielles pour choisir la suite du périple...

Ici Pescara, à vous la France!

2 commentaires:

  1. Impressionnant !!! Gigantissimo !!!
    l'HOMME est capable de construire de fabriquer des merveilles !!!
    Comme il est vrai que l'on goute mieux une ville à l'aube quand elle est quasi déserte !
    Les ruines de Rome m'ont fait penser à celles d'Athènes ...vous pourrez comparer ces 2 civilisations !
    ... la "petite panachée" supporte bien le voyage dans son pot ...pour l'instant !
    MERCI de nous plonger au cœur de votre périple.
    Bisous Mam'

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